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Seaman un poisson en eau douce !

A l’heure où les Tamagotchis faisaient un ravage dans les cours de récréation aux côtés des Pokemon et ce à l’aube du deuxième millénaire… Et bien, sur la Dreamcast nous avions Seaman, enfin presque, car en Europe il sera absent mais noté 16/20 au Japon avec ces presque 400 000 exemplaires écoulés sans compter la série de Dreamcast limitée qui va avec. Vous l’avez compris, il est temps de parler poisson en ce 1er avril et commencer cette année (le 1er avril avait été décrété comme le 1 jour de l’année par le Roi de France Charles IX et il en était ainsi avant l’ère Chrétienne) avec une Dreamcast dans les mains.

Un peu d’histoire et Cocorico !


Dans les années 1930, le Dr Jean-Paul Gassé, biologiste français, est envoyé en Égypte. Sa mission, rechercher une créature qu'il considérait comme le "messager omnipotent des dieux". Des informations l’informent qu’un pêcheur local aurait attrapé un mystérieux poisson au visage humain (non, ce n’était pas le dernier lifting de Madonna).


Gassé arrive à récupérer quelques œufs sur cette espèce inconnue. De retour en France, il tente de faire éclore les œufs et de les élever, mais ils meurent tous. Toutefois il écrit une thèse entre le rapport de ces étranges poissons et la diffusion du « Pastis », pardon des connaissances pendant la période de la troisième dynastie. Sans aucune preuve, le savant est discrédité.


Le 15 février 1999, des parties du journal de Gassé et des notes ont été trouvées dans l'entrepôt de la famille Masuda à Matsuzaka City dans la préfecture de Mie , au Japon (mais pas les bouteilles de Pastis). Le professeur Kendare Takahashi, a réussi à élever des œufs en captivité... Enfin vous avez compris le scénario, parlons du jeu !

Ce titre est une curiosité qui n’a pas eu le droit à une traduction dans la langue de Molière du fait que ce dernier utilise le micro et de ce fait complexifie une adaptation internationale. Vous n’avez que deux choix le Japonais ou l‘Anglais selon la version Japonaise ou Américaine et encore il a fallu attendre 9 mois pour la version US qui ne dispose pas d’interaction avec le VMU (sur la version Japonaise, votre bestiole va regarder et vous interroger sur votre carte mémoire).


Mais en fait c’est quoi Seaman ?


Et bien une simplicité graphique absolue… un aquarium !


Après un début palpitant où vous devez régler la température, l’oxygène, déposer votre œuf et attendre …


... Vous allez enfin pouvoir commencer à jouer avec la naissance de multiples progénitures. Des sortent de globes oculaires qui iront rejoindre le bord de la paroi de l'aquarium.


Et là les choses sympathiques commencent. Votre habitant principal de cet environnement, votre vénérable poisson Nautilus va manger ces jeunes chérubins (référence à Jules Verne ou au projet Sega CD-32X mort !)…. Qui dévoreront de l’intérieur, ledit poisson ! Là le jeu prend de l’ampleur, pas par la référence cinématographique liée à l’horreur de la chose mais à l’évolution de l’espèce.


Et oui vos vénérables bestioles vont devenir des poissons à tête humaine (qui n’est autre que le visage du programmeur Yoot Saito). Bon il y a tout de même cette antenne dominant la tête de nos poissons ou plutôt une sorte de paille, car nos joyeux lurons vont se bouffer d’une manière vampirique en s’aspirant le sang à l’aide de leur prédominance…. A la fin il en restera deux ! (j’arrête les références cinématographiques)

Ce barbarisme a du bon ! Vos sympathiques locataires, nous permettent d’apprécier ce spectacle d’Arène Romaine et ce gratuitement. S'il faut se rappeler d’une chose, c’est que bouffer ses congénères rend plus intelligent. OUI ! Car pour l’instant il fallait se contenter d’un dialecte de mots simples à un blabla incompréhensible, par contre après la phase digestive la prononciation de phrases, de souvenirs de vos congénères vont fortement évoluer. En somme, le dialogue commence à se poser !


Et nos monstres continueront à grandir et à réclamer (une cage de cricket par exemple). Bah oui, l’évolution se fait par la nourriture ! Là tu peux choisir son nom et beaucoup d’autres choses même mieux tes petits te fourniront des conseils, te raconteront des anecdotes, bref de vraies interactions et d’une bonne complexité. Vous aurez même droit à des insultes si vous négligez votre rôle de parent.

Le temps de l’évolution !


À force de grandir, l'aquarium pose problème, surtout quand des pattes de batracien apparaissent et vous voilà bientôt obligé d’investir dans un terrarium pour vos deux compères.


Investissement stupide, quand après un acte reproductif digne des chaînes de télé cryptées après minuit, le mal meurt et la femelle enchantée de faire apparaître la vie rend l’âme à son tour après l’accouchement. Bref, une famille cardiaque !


Là vous avez les boules et ça tombe bien, les œufs vont éclore et là surprise !


La progéniture va naître directement avec certes une tête mais aussi un corps de têtard et surtout Ils conserveront leur voix et leur intelligence d'adulte. De quoi offrir de longues discussions et des insultes supplémentaires !


Nous voici maintenant avec des êtres super-intelligents qui vont rapidement se bouffer entre frères et sœurs ! J’adore l’évolution des espèces.


Il en reste deux, vous avez compris ! En grandissant ils deviennent des hommes-grenouilles qui faudra arroser de temps en temps (pas avec de l’argent, pour avoir la paix) mais avec de l’eau pour garantir une bonne humidité à ses batraciens.

Et là vous pourrez les relâcher dans la nature et créer un sacré bordel pour l’occasion. Ce dernier vous remerciera et n'hésitera pas à vous donner de bons conseils avant de vous quitter.


Mais comment y jouer de nos jours. En fait, ce n'est pas si compliqué si l’amour des langues vous fait défaut. Des outils modernes comme « Google traduction » permettent des parties intéressantes et suffisantes de par la lenteur volontaire du jeu qui vous demanderont de l’application et du soin.


À la fin, les multiples connaissances apprises vous permettront d’être un conjoint idéal parfaitement entraîné à la vie de parent, enfin il me semble !


Article de Romain Villez



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